L’objectif global de la présente étude est, à la lumière de la théorie de la résilience et
des facteurs de protection et de risque liés à la notion de résilience (Leroux et
Théorêt, 2014; Théorêt, 2005), d’offrir une interprétation critique de données
qualitatives recueillies auprès d’éducateurs et d’éducatrices au sein d’une école
élémentaire de la DSFM sur les récentes initiatives pédagogiques, sociales et
structurelles relatives à l’intégration des nouveaux-arrivants. L’analyse des données
montre une prédominance des facteurs de protection par rapport aux facteurs de
risque, tant internes qu’externes, suggérant l’existence d’un personnel résilient,
c’est-à-dire faisant preuve de persévérance, de résistance et de compétence dans des
situations de défis. Les ressources individuelles (confiance en soi, sentiment
d’accomplissement, sentiment de responsabilité personnelle, auto-efficacité et
motivation intrinsèque) ainsi que les ressources environnementales (ressources
humaines, opportunités de participation active, climat de collaboration) constituent
des facteurs d’épanouissement et de persévérance et réduisent les facteurs de stress
dans des situations rendues difficiles par les disparités de tous genres des élèves.
Nouveaux-arrivants et enseignement en milieu franco-manitobain : regards croisés sur des pensées et pratiques favorisant la résilience
Description
Type de document
Articles scientifiques
Auteur
Nathalie Piquemal
Langue
Autres