Le réseau Metropolis a eu une influence déterminante sur le cheminement qu’a pris
le développement de la recherche sur l’immigration au sein des milieux francophones en
situation minoritaire au Canada, ainsi que sur la réflexion d’ensemble entourant l’évolution
des politiques et des pratiques. Les séances plénières, les ateliers et les tables rondes des
conférences nationales et internationales témoignent clairement de ce dynamisme.1 Les
chercheurs ont abordé l’immigration à partir de réalités empiriques émergentes et fort peu
documentées. Les études interrogeant des milieux distincts – les plus petits centres en
relation aux métropoles, les régions dans leurs spécificités, les contextes linguistiques
minoritaires – nous offrent aujourd’hui un portrait plus riche de l’immigration en tant que
dynamique sociale. Cette ouverture à la prise en considération de l’immigration en contexte
minoritaire peut se lire en tant qu’influence mutuelle dans l’articulation d’ensemble du
Projet Metropolis et dans l’affinement des interrogations sur les parcours des migrants que
ces milieux cherchent à accueillir