Titre
Description

L’attention portée à la mobilité géographique – déplacements quotidiens, tourisme,
migration, immigration, mouvements transnationaux, les configurations sont
nombreuses – permet d’ouvrir de nouveaux chantiers en ce qui a trait à la
construction de sens dans les relations à l’altérité. L’école est sans équivoque l’un des
principaux lieux où se manifestent les pratiques plus mobiles des familles. Comment
les élèves et les enseignants d’une école caractérisée par des mouvements rapides de
population donnent-ils sens à leur parcours migratoire, en lien avec celui des autres
acteurs de l’école, et dans l’esprit de vivre dans un monde en commun? Comment
l’école s’adapte-t-elle au renouvellement continu des familles? Cet article présente la
réflexion d’élèves, d’enseignants et de la direction d’une école de langue française de
quartier populaire en Ontario. Il met en lien les représentations d’acteurs à partir de
récits et entrevues dans le cadre des multiples mouvements migratoires
caractéristiques du monde d’aujourd’hui. L’analyse vise à remettre en question le
travail de classification entre locaux et migrants, en cherchant à mettre en valeur le
travail de co-construction d’un univers de sens réalisé par les enfants et les adultes
d’une école primaire

Type de document
Articles scientifiques
Auteur
Diane Farmer
Langue
Français